Dimanche le 3 février 2013, nous
avons complété nos deux premières semaines au Burkina Faso et elles furent bien
remplies!
Notre vol vers Casablanca se fait sans problème, les garçons dorment du décollage à l’atterrissage! Nous
avons plus de 12h sur place, on en profite pour visiter la grande Mosquée qui
est tout simplement spectaculaire!
Le 2e vol est plus
difficile : décollage à minuit, escale à Niamey, au Niger, à 4h30 am, les
garçons sont dans un sommeil profond! Une heure plus tard, arrivée à Ouagadougou,
la capitale du Burkina Faso, c’est tout juste s’ils peuvent se tenir debout! Nous
sommes lundi le 21 janvier 2013 et la famille St‑Pierre met les pieds au
Burkina Faso pour notre séjour de 14 mois en coopération internationale!
Simon et Issa, du CECI au Burkina, sont là pour nous accueillir
avec nos 11 valises, 3 boites (vélo), 5 sacs à mains et 2 portes documents…!
Nous allons à l’hôtel et dormons jusqu’à 13h! Ensuite, première rencontre au
CECI pour faire connaissance avec l’équipe locale.
Le lendemain, journée de
formation, auprès de nos agents de liaisons : Dipama, secteur économique
et Clémentine, en santé. Déjà, le mercredi on prend la route vers Bobo-Dioulosso,
la 2e ville du pays où nous serons basés pour ces 14 mois. Dans les
villages qui bordent la route, c’est le temps d’amasser le coton; les paysans
arrivent avec leurs charrettes pleines de fibre blanche…C’est absolument
superbe! J’ai juste envie de m’arrêter pour faire des photos; je repasserai!
Après plus de 6h sur la route,
le soir on visite 6-7 maisons et le lendemain encore 3 visites, toujours avec
Clément, le gardien à l’école des garçons, qui semble connaître tout ce qu’il
se passe à Bobo! Finalement, on a une belle demeure avec un grand jardin et à
moins de 2 km de l’école des garçons! Quelques réparations doivent être faites
à la maison et dès le lendemain tous les quarts de métiers sont là pour prendre
connaissance de leurs tâches. Déjà le lundi suivant, la peinture débute, le
plombier s’active, le menuisier répare une porte et l’électricien enlève des
ventilateurs « grillés » au plafond de la terrasse…Les préjugés qui
parlent de la lenteur africaine, devront attendre!
Faut aussi faire les courses
pour trouver certains meubles, les accessoires de cuisine, rencontrer et engager
nos aides, le gardien, …Ouf! On trouve aussi notre « taxi man »,
super Moussa, avec sa Peugeot toute déglinguée qu’il roule avec douceur comme
un instrument fragile!
Faut aussi obtenir les contrats
de service pour l’eau et l’électricité. Je réveille un fonctionnaire qui dort
dans son bureau, mais en 2 minutes il trouve le contrat de débranchement sur
notre maison qu’il me remet signé avec la note résiliée! Avec l’aide de
Clément, nous réusissonst à tout faire avant la fin des classes du matin
(11h30); et en pm l’eau est rebranchée à la maison…Décidément l’efficacité
m’impressionne!
On rencontre brièvement nos
partenaires respectifs et doucement nous intégrerons nos mandats et nos lieux
de travail. On fait une visite à Bama, à 25 km de Bobo, pour voir un centre
d’étuvage. C’est certain que je vais y passer beaucoup de temps…Vive le terrain!
Samedi dernier : journée spéciale
de course à l’école, le Lysée français André Malraux, où les garçons rencontrent
pour la première fois leurs camarades de classes. Distance de 600m à 3000m
selon les âges. Le lundi suivant, ils débutent les cours réguliers. Pour
Dominic et Justin, l’intégration va prendre un peu de temps : « Il
faut laisser au Baobab le temps de pousser »! Pour Jérémie, ça se passe
très bien; déjà, à tous les jours, il nous cite le nom d’un nouvel ami, un
Belge, un français, des Burkinabés… Il y a 27 nationalités à l’école!!! C’est
l’école où tous les expatriés envoient leurs enfants, des p’tits Français, des
Hollandais, des Allemands, mais les classes sont tout de même composées d’une
majorité d’Africains : Maliens, Ivoiriens, Béninois, Togolais en plus des
Burkinabés, et de tous les métissages imaginables!
En cette période intense de combat
dans le nord du Mali, on voit passer un convoi de militaires, du Congo je
crois, en route pour soutenir les soldats maliens et français qui combattent
les rebelles! Mais honnêtement, le sujet de l’heure, c’est la Coupe d’Afrique
de « foot »! Le Burkina s’est bien qualifié pour les quarts de
finales, tout Bobo était euphorique!
Depuis notre arrivée, les gens
sont d’une grande gentillesse; ils viennent saluer les enfants et nous serrer
la main. Parfois, ils ont des choses à nous offrir, mais n’insistent pas. Le
temps est continuellement ensoleillé et la température est entre 30o
et 32 o le jour; les nuits sont plus fraîches…C’est l’hiver qu’ils
disent!
Nous quittons l’hôtel, 5
personnes dans une chambre…après une semaine… ça commence à déraper!!! On est
dans une maison de passage jusqu’à ce lundi alors que notre maison pourra nous
recevoir…Une grosse étape sera franchie!
Déjà, Balkissa et Salimata sont
parmi nous pour nous cuisiner de si bons repas et jouer avec les enfants. Nous
avons un duo hors pair, et nous nous considérons très choyés.
Bonne semaine!
Éric
Merci pour ce premier compte rendu. Alors vous avez deux aides-familiales... C'est superbe! Laissez vous gâter, mais attention car vous ne pourrez plus vous en passer une fois de retour chez vous... :)
RépondreSupprimerMarcelle
Bonjour, je cherche à vous contacter car je souhaite partir aussi en famille et j'ai des questions. Je me suis abonnée à votre blog mais je ne vois pas de contact. Le mien est sairaud@gmail.com
RépondreSupprimerMerci :)
Stéphanie